Le Tapis, la Dame, la Coquille et l'Etoile, 2018
Dans des recoins de la ville se tiennent des lieux réservés à la fantaisie où s’exprime le paradoxe de la vie citadine : besoin d’un repli dans la rêverie et l’imaginaire. Ces endroits miniaturisés où l’agencement naturel est imité sont ponctués de statues et monuments symboliques chargés d’une mémoire commune ou personnelle.
Il y a les parcs, les squares, puis nos intérieurs : chambres, salons et jardins. Dans ces espaces où se mêlent intérieur et extérieur, domestique et commun, tantôt le point de vue se resserre sur la miniature, le détail, tantôt s’élargit à la vue d’ensemble.
Le Tapis, la Coquille, la Dame et l’Etoile convoque une narration volatile, cristallisée dans l’imaginaire du clos d’un jardin. Ce microcosme de pôles hétérogènes tend à ouvrir une perspective dans les limites d’un site où objets naturels et artefacts composent ce jardin fantasmé.
(texte de l'exposition, Lola Pertsowsky)
Tapis, Arthur Jules
Tu me feras 100 lignes, broderies, Morgane Griffoul
Mr Periwinckle, nouvelle, Nicholas Goudket
Coquillages en papier mâché, Nicholas Goudket et Lola Pertsowsky
Escargot sur Ruff, diptyque, prints on plexiglas, et
Grande Ourse, video, Lola Pertsowsky